En temps de confinement, nos peurs et jugement apparaissent. Ils nous montrent où nous en sommes de notre capacité à accepter le monde tel qu’il est.
Vous avez vu ce que font les gens en ce moment ?
Il en a même qui …
J’entends beaucoup parler des gens en ce moment. Souvent sur un ton critique.
Ceux qui sortent critiquent ceux qui ont peur. Ceux qui portent un masque ceux qui n’en portent pas. Ceux qui ne quittent plus leur maison, ceux qui vont travailler…
Il est facile de trouver quelqu’un à critiquer.
Le besoin de critiquer
Ce qui est à l’origine de ces critiques, c’est notre besoin de nous comparer. Or, les motivations peuvent être multiples :
- besoin de reconnaissance, d’estime de soi
- besoin de se rassurer
- besoin de se sentir conforme ou de se démarquer
C’est banal. Mais cela ne veut par dire que cela soit bon pour nous ou pour l’ambiance générale.
Un Ego au commande
La partie de nous qui a se besoin est notre Ego. Il fait partie de nous et nous devons faire avec. Il est à l’origine de bien de nos tourments, si on le laisse contrôler nos pensées et nos vies. L’Ego est cette partie de nous, rationnelle, qui gère notre individualité et notre rapport au monde physique. Mais ce n’est pas vraiment nous, nous explique Eckhart Tollé. Notre vrai Soi serait, pour imager, non pas dans la tête mais dans le cœur. Il est notre âme, notre réalité métaphysique.
Le Soi
Pour le Soi, les gens n’existent pas. Ils sont tout comme nous des incarnations physiques particulières et distinctes. Mais ils ne sont que des incarnations de cette réalité métaphysique dans laquelle il évolue, au delà de ce que l’Ego perçoit. Et dans cette dimension là, nous sommes tous reliés. Nous formons l’humanité. C’est en se basant sur cette vision là que tous les mystiques, toutes les religions, tous les grands éveillés nous ont toujours dit que nous somme UN.
Je suis Les Gens
Alors oui, les gens font telle ou telle chose. Mais les gens c’est moi, c’est vous, c’est nous. Chacun représente une partie de nous même. Chacun fait comme il peut pour mener à bien sa vie, parmi ses contraintes, avec ses perceptions, ses idées, sa conscience. Il est ce qu’il est. Un enfant, n’est pas un adulte. Et un adulte n’est pas son voisin. Alors, lorsque l’on voit quelqu’un dans la rue qui se comporte bien ou mal selon nos critères, essayons la compassion plutôt que le jugement. En jugeant l’autre, c’est autant soi que l’on juge, et c’est nous tous.
Une prise de conscience universelle
Nous sommes en train de vivre un temps précieux de prise de conscience mondiale. Alors, profitons de ce temps pour considérer que toutes les inégalités et différences que nous pouvons percevoir sont les différentes dimensions de notre humanité. Arrêtons les conflits, les guerres et apprenons à vivre tous ensemble. Et vivre tous ensemble, dans cette dimension profonde, c’est respecter notre vraie nature. La nature n’est d’ailleurs rien d’autre que cette vie qui est en nous et dans tous les êtres vivants de la planète. Aimons cette vie et apprenons à aimer les autres. Ils ne sont que le reflet de nos ombres et de nos lumières. En cela ils nous aide à faire le chemin pour mieux nous aimer, individuellement et collectivement. C’est la même chose.
Le confinement nous permet cette prise de conscience, profitons-en.
Prenez soin de vous.
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