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Faire un métier qui a du sens, kiffer son job… N’est-ce pas là notre souhait à tous ?
Avoir un travail qui répond à ses aspirations profondes et qui a du sens est devenu un enjeu fondamental pour la plupart d’entre nous. Nous cherchons cela depuis notre jeunesse. C’est aussi parfois une question qui se pose généralement à nouveau vers 35/40 ans ou à la cinquantaine. C’est aussi actuellement une question que les nouvelles politiques de santé publique ont rendues encore plus prégnante tant nos conditions de travail ont été modifiées par le télétravail, les mesures sanitaires et les clivages idéologiques autour de cette crise.
Ainsi, il est devenu fondamental pour nombre d’entre nous de pouvoir compter sur un travail qui nous corresponde vraiment et dans lequel nous pouvons exprimer à la fois notre plein potentiel, nos aspirations profondes et qui contribue à faire avancer le monde dans la direction que l’on souhaite. 
Regardons comment nous pouvons nous poser les bonnes questions et où trouver les réponses les plus pertinentes pour y répondre. 

Interroger le manque de sens de nos vies.

Trouver sa vocation professionnelle est une question existentielle. Elle interroge le sens que nous voulons donner à notre vie. Est-ce l’argent qui nous guide ? La volonté de servir ? Les conditions de travail ou le secteur d’activité ? Ce sont des éléments classiques. Nous sommes aussi largement conditionnés par nos héritages familiaux. Reprendre l’entreprise familiale, épouser la même administration, le même corps de métier, la même classe sociale restent des déterminants importants qui perdurent et nous conditionnent tout autant que le marché de l’emploi ou notre formation de base.
Mais derrière ces interrogations nous pouvons nous interroger pour savoir qui en nous répond à ces questions ? Est-ce l’Adulte au commande ou l’Enfant que nous étions et qui continue à nous agir et nous agiter. Sommes-nous à l’écoute des injonctions de nos Parents, celle de notre égo ou avons-nous déjà perçu la voix de notre cœur ou de notre âme ? Car si nous reconnaissons en nous cette dimension non matérielle alors il devient fondamental d’en écouter les aspirations et les propositions. Ainsi la vie prend-elle un nouveau tour car il nous est alors donné de pouvoir inclure dans nos choix cette dimension spirituelle. J’entends par là qu’il nous est possible d’inclure dans le champ de nos réflexions sur le sens de la vie des dimensions plus larges. La vie matérielle est une dimension importante et inévitable de nos vies. Nous pouvons, non pas à la place mais en supplément, y ajouter une dimension plus écologique, plus humaniste, plus intérieure. C’est ce que propose de nombreuses voies mystiques : spiritualiser la matière et matérialiser l’Esprit. C’est le chemin de la découverte de sa lumière intérieure et des meilleures conditions pour la faire grandir et l’offrir au monde. C’est un changement de plan, de perspectives. La recherche du sens de son travail devient partie intégrante d’une quête plus large, la quête de soi et de son accomplissement.
Ce chemin spirituel est aussi le chemin de la libération de notre conscience des cadres étroits de nos conditionnements familiaux et sociaux. C’est oser la différence, l’intégrité et le total respect de soi, la créativité de notre Etre profond. C’est reconnaître que son chemin est unique et en assumer la responsabilité. C’est enfin développer de nouvelles compétences permettant de s’orienter sur d’autres repères et ainsi mettre en cohérence nos choix de vie avec le plan divin.

Suivre un parcours cohérent

Ainsi, avoir la possibilité de lister ce qui est vraiment important pour nous et de mesurer l’écart entre ces dimensions et notre situation actuelle, ou le projet de nos rêves, permet de faire le bilan de sa vocation professionnelle. Cela permet de se (re)trouver tel que nous sommes fondamentalement et de comprendre comment nous pouvons avancer au mieux vers notre objectif de vie, quel qu’il soit. Car si nous n’avons pas tous en tête un « métier de rêve », nous aspirons peut-être à certaines conditions de vie plus ou moins dépouillées ou simplement à la paix et une certaine forme de tranquillité. Le rêve des uns n’étant pas nécessairement celui des autres, il est toutefois primordial d’être en accord avec soi-même avant tout. La cohérence de ses choix de vie est ici fondamentale. Découvrir sa « raison d’être », son chemin de vie ou simplement son élan spontané, c’est se donner l’opportunité de cheminer vers sa réalisation. Ainsi le sens du travail devient le sens des priorités et la manière unique à chacun de faire passer l’une avant l’autre des notions comme le travail, la famille, l’argent, le plaisir, le service, l’innovation, la liberté ou toute autre valeur fondamentale.

Une question de foi ?

S’interroger sur le sens de son travail, c’est donc chercher la cohérence entre les valeurs importantes de sa vie et ses activités et engagement. C’est prendre pour postulat de départ que nos vies peuvent avoir un sens. C’est pour nombre d’entre nous apprendre à reconnaître en nous la part divine, l’âme, le lien avec la Source, une certaine cohérence énergétique… peu importe comment on l’appelle. C’est en écouter le message et le faire sien. « Ecouter la voix de son âme » et en suivre ainsi la voie, comme nous invite à le faire bien des chemins spirituels.
Ainsi, s’interroger sur ce qu’est ce principe, sur la couleur de cette âme, ce qu’elle cherche à accomplir à travers nos vies terrestres permet de changer de logique et donne à la quête du sens une tout autre dimension. Alors la question de notre orientation professionnelle devient-elle celle de la cohérence de notre métier avec cette aspiration fondamentale. C’est s’autoriser à équilibrer notre vie intérieure et notre vie sociale. C’est vivre les pieds bien ancrés dans la matière et l’esprit tourné vers les étoiles. C’est assumer nos valeurs profondes et en faire les déterminants premiers de notre engagement dans le monde. Ce n’est pas une position égoïste. C’est un choix qui, s’il est bel et bien en cohérence avec notre dimension essentielle, se situe en totale cohérence avec le monde, l’humanité, la nature, etc. car en lien avec ce principe premier et universel. C’est mettre le choix de la fraternité et de la coopération devant celui de l’avidité égoïste dans la hiérarchie de nos engagements.
C’est une question de foi en effet. Une question qui interroge le sens profond que l’on donne à la vie. Faire un choix ou un autre est toujours respectable. Ce qui est important est d’être en cohérence avec ces valeurs profondes. Et de choisir le chemin de vie qui y mène. Nous pourrons alors apprendre à reconnaître quelles sont les talents innés à notre disposition, ceux qu’il nous faut acquérir à travers l’expérience de la vie, les illusions de l’égo et aussi les pièges des croyances limitantes. Ainsi réunifié, entre matière et esprit, nous pourrons appréhender la question des modalités que doit prendre notre engagement professionnel pour plus de cohérence et de conscience.

Le bilan de compétences vocationnel

C’est pour répondre à ces questions que j’ai mis au point le Bilan de Compétences Vocationnel. Je propose un travail d’exploration qui se déroule entre 6 et 8 semaines. Il prend pour point de départ nos coordonnées de naissance afin de regarder dans notre ciel de naissance quelle est l’influence des grands archétypes que représentent les planètes du zodiaque. Cela permet de définir la couleur de notre âme, notre plus grande peur et quel est le dragon qu’il nous faut affronter. Il s’appuie ensuite sur des éléments issus de la Bioanalogie et de l’analyse transactionnelle afin de pouvoir prendre en compte notre histoire de vie, les ressorts de notre personnalité profonde et comprendre ce qui nous met fondamentalement en paix et qui nous permet d’agir pour contribuer au mieux à la bonne marche de ce monde. 
C’est une démarche qui (ré)unifie dans une même vision, des références à la psychologie des profondeurs autant qu’à des notions plus contemporaines de physique énergétique. 
Ce n’est pas qu’un simple bilan de compétences, c’est aussi un travail d’accompagnement et de formation personnelle basé sur un bilan « astrologique ». Il permet de nourrir sa quête des repères essentiels pour prendre conscience de ce qui fait notre caractère unique et nos aspirations profondes. Il nous permet de mieux comprendre les lois de l’univers autant que celles de l’avènement de la conscience. Ainsi nous pouvons apprendre à mieux spiritualiser nos vies en permettant à notre Esprit de s’incarner au quotidien, au travail, en famille, etc. 

Des questions qui font avancer

Mais se positionner clairement demande d’être conscient de nos motivations profondes, nos valeurs et aspirations essentielles. Ce n’est jamais évident. Il faut parfois des années pour bien se connaître et bien des expériences pour se rendre compte que finalement le métier de nos rêves n’est pas ou n’est plus celui que nous exerçons ou que nous pouvons encore exercer.
Aussi, avant de se mettre en route, avant de postuler à un emploi ou de créer sa nouvelle activité de rêve, il est important de se poser un peu et de réfléchir à quelques questions fondamentales :

  • Quels sont mes véritables talents, au-delà des acquis de l’expérience ?
  • Quelle est ma nature profonde et comment s’accorde-t-elle aujourd’hui à mes envies et à mes projets ?
  • Quel est mon chemin de vie ? Car finalement à quoi bon la richesse ou la gloire, à quoi bon la performance si nous ne sommes pas sur le bon chemin ? 
  • Quelle est la couleur de mon âme et comment mettre ma vie en cohérence avec cette dimension intime ?
  • Quel est le dragon intérieur à surmonter pour devenir le héros capable de mener à bien cette quête de sens ?
  • Et quel chemin dois-je accomplir intérieurement pour me préparer au mieux à ses épreuves ?
  • Et que dois-je abandonner pour mieux me libérer de mes entraves et pouvoir vraiment avancer en conscience ?

Naviguer avec les étoiles.

Ainsi, faire un bilan de compétences permet de regarder quelles sont les compétences acquises à travers nos différentes expériences professionnelles. C’est le socle concret sur lequel nous pouvons nous appuyer. Mais pour reprendre une métaphore de marin, cela nous donne l’indication des compétences du capitaine du bateau, mais cela ne donne pas le cap à suivre. Avoir un cap, permet de s’assurer que nous avançons bien dans la bonne direction et qu’à l’arrivée nous allons bien nous y retrouver nous-mêmes. Naviguer avec les étoiles permet de s’orienter à partir des grandes forces qui nous traversent. Cela nous permet de lever le nez au-delà des vagues émotionnelles et de rester centré sur l’essentiel au-delà du ponctuel. C’est s’inscrire dans un processus qui nous engage tout entier afin de rester intègre et libre de nos choix et de notre destinée. 
Le bilan de compétence vocationnel permet de lire la carte des étoiles et de pouvoir orienter notre voyage dans la bonne direction. Cela ne fait pas de miracle, cela ne prédit pas la météo des mers, mais cela donne les indications sur les courants porteurs, les vents contraires ou les zones cycloniques potentielles. Cela nous permet de choisir les ports où faire escale et retrouver des forces. Cela détermine les étapes et nous permet de calibrer nos efforts. Ainsi arriverons—nous à bon port. 

Contribuer à la marche du monde

Notre « métier de rêve » est donc celui, parfois tout simple, qui nous offre les conditions d’accomplir au mieux le voyage qui permet de réaliser au mieux l’intégration nos plus grandes aspirations intérieures et nos conditions de vie matérielle. C’est pour certains passer de soi, le petit moi terrestre et limité, au SOI, notre dimension la plus connectée à la vie, à l’humanité et à la Nature tout entière. C’est celui qui nous permet de réaliser nos talents uniques et de les mettre au service de notre idéal, une envie de servir, un altruisme bienveillant ou simplement un épanouissement personnel dans la simplicité. C’est oser prendre sa juste place en dehors des comparaisons et des jugements extérieurs, dans la seule exigence que celle de son cœur. C’est assumer d’être qui on est, totalement et uniquement, ni plus ni moins parfait comme nous le sommes. Et peut-être à ce moment-là, vivrons-nous joyeux le sentiment d’avoir trouvé le sens de notre existence ?

Pour découvrir les modalités du bilan de compétences vocationnel.